L’aérogommage est un dérivé du sablage. Son principe d’action est le même : la projection d’un micro-granulat abrasif à travers une buse, grâce à de l’air comprimé.
Ce qui le différencie du sablage est son adaptabilité à des travaux plus précis, l’accès qu’il autorise à des surfaces présentant des aires difficiles d’accès, et à une moindre agression des matériaux traités.
PrécisEcologiqueRapideRemise en peinture immédiate
Un compresseur et un assécheur sont nécessaires à la projection de l’air comprimé, débarrassé de toute humidité, dans l’aérogommeuse.
Celle-ci dispose d’un réservoir à granulats. L’air sec et comprimé entraîne avec lui les particules très fines de ce micro-granulat abrasif, à travers un tuyau flexible que l’opérateur oriente vers la surface à traiter. Le mélange est projeté ensuite par une buse avec précision vers le matériau. La basse pression possible et la précision de la buse permet un travail de finition, inoffensif envers la surface traitée, même la plus fragile.
Schéma de fonctionnement :
La délicatesse du procédé d’aérogommage en a fait l’allié principal du décapage du bois, qui représente environ 50 % de l’activité aérogommage en France. Il est beaucoup moins salissant que l’hydrogommage, qui de toute façon par la projection de vapeur d’eau qu’il génère n’est pas adapté aux traitements de matériaux tels que le bois.
Beaucoup moins nocif que le traditionnel ponçage chimique, l’aérogommage génère aussi des économies substantielles en terme de temps et de coût de main d’oeuvre, pour un résultat beaucoup plus homogène. Il ne nécessite aucun temps de séchage, et permet donc une transition immédiate vers l’étape suivante de vos travaux.
Il est aussi bien entendu mieux adapté au traitement de grandes surfaces.